Communiqué de presse
La ministre des Transports et la la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, a clairement dénoncé le fait que non seulement le fédéral n’assume pas, malgré ses prétentions, 40% de la facture totale malgré, mais qu’il manque actuellement 240 millions $ dans la cagnotte.
En fait, la contribution du gouvernement canadien se limite à 19% et il faut attendre le prochain programme national, en 2026, pour soumettre un projet, de faire valoir la ministre.
Il y a donc un trou dans la caisse. Le Parti conservateur de Pierre Poilièvre martèle son opposition au tramway de Québec et son élection plomberait sérieusement ce montage financier.
On ignore toujours au lendemain de cette annonce quelle sera la contribution financière de la CDPQ-Infra et de quelle façon elle entend se garantir un rendement de 10%.
Des questions demeurent sur le contrat de 569 millions $ conclu avec Alstom, seul soumissionnaire pour le matériel roulant. Le Plan Cité présenté par la Caisse en juin prévoit en effet des modifications importantes à l’appel d’offres. CDPQ propose en effet des wagons de plus petit gabarit pour ce contrat.
On ignore donc si Alstom peut honorer son contrat ou s’il sera nécessaire de lancer un nouvel appel de proposition.
Devant tant d’inconnues, QMM s’inquiète de la précipitation de la Ville de Québec. Comment peut-on exproprier des citoyens sans avoir attaché le financement ? Comment se lancer dans cette aventure sans savoir si le matériel roulant est disponible ? Peut-on se fier à des projections de coût jugées «préliminaires» ? Qu’en est-il des autres volets de la Phase 1 du Plan Cité qui incluait 2 lignes de SRB et des autobus Express dans la couronne nord ? A-t-on largué la banlieue ?
QMM est un regroupement de citoyens opposé au projet de tramway qui s’appuie sur le rapport du BAPE qui recommandait au gouvernement de choisir un autre mode de transport.